Du vert au bleu : voyage chromatique aux Philippines ! - Caroline henrion EI
22403
post-template-default,single,single-post,postid-22403,single-format-standard,ajax_fade,page_not_loaded,,select-child-theme-ver-1.0.0,select-theme-ver-3.7,wpb-js-composer js-comp-ver-5.0.1,vc_responsive
 

Du vert au bleu : voyage chromatique aux Philippines !

Du vert au bleu : voyage chromatique aux Philippines !

Let’s travel ! 

Un créatif est en recherche perpétuelle d’inspiration, et quoi de plus motivant pour l’esprit que de voyager ? Etre loin de tout, lâcher le quotidien, perdre ses repères, voir le monde de haut et prendre du recul… Oui, en fin de compte, je voyage AUSSI pour enrichir ma pratique professionnelle ;). En attendant de parvenir à me faire financer mon prochain voyage par les RH,  je suis partie au bout du monde pour un trek qui m’a mené des rizières aux îles philippines. Magique !

 

Luzon, la verdoyante

En train, en avion, en bus, en jeepney, en tricycle… Après plus de 30 heures recroquevillée dans tous les transports en commun possibles et imaginables, me voilà partie pour 5 jours de marche en montagne loin de la civilisation et du monde moderne. Mon sac de 40 litres sur le dos, je suis prête à fouler cette terre inconnue en compagnie de 13 personnalités hautes en couleurs. Sous un soleil de plomb, on quitte le village de Banaue, direction Batad, à la recherche des rizières en terrasses tant attendues. Ca monte, le soleil cogne mais je gère… Je découvre plusieurs muscles insoupçonnés dans mon corps, mais les paysages et la bonne humeur du groupe me font tenir le rythme.

 Le voyage est un retour vers l’essentiel
(proverbe tibétain)

Quelques heures de marche seulement suffisent à nous offrir un point de vue extraordinaire sur les rizières en amphithéâtre de Batad. Surplombant la vallée, j’observe sans un mot les lignes graphiques et les couleurs chatoyantes à perte de vue. La saison est idéale : le riz a germé, laissant apparaitre toutes les nuances de vert; le soleil et les nuages dansent dans un jeu d’ombre et de lumière… Je suis stupéfaite devant cette harmonie parfaite entre la nature et l’emprunte du travail de l’homme. Dans un profond respect de l’environnement, les cultures de riz s’intègrent à merveille dans les montagnes, sublimant le paysage pour en tirer le meilleur parti.

Nous continuons notre périple vers les villages isolés de Cambulo, Patyay et Mayoyao… Chaque pas offre un nouveau point de vue sur les terrasses, un nouveau tableau, de nouvelles « photos carte postale ». Je suis émerveillée, contemplative. Ma carte SD se remplie à vitesse Grand V, mais je sais déjà que ces images figées ne restitueront pas la sensation d’immensité et de liberté que je ressens en cet instant.

 

 

Mindoro, la turquoise

Après une semaine dans la gadoue à dormir par terre (j’exagère à peine), notre joyeux groupe met le cap plus au sud à Puerto Galera. Quatre jours en bungalow tout confort sur la plage : une pause bien méritée dans les eaux transparentes et chaudes de l’île de Mindoro. La sortie bateau – snorkeling restera sans nul doute l’un des moments phare de ce séjour. Situées dans le fameux triangle de corail, les Philippines sont réputées pour être l’épicentre de la biodiversité marine de la planète. Le monde de Nemo sous nos pieds, rien que ça !

La vie n’est pas seulement respirer, c’est avoir le souffle coupé
(Alfred Hitchock)

Dès les premiers instants de ma plongée, je comprends que rien ne sera plus comme avant. J’ai le souffle coupé, c’est le choc abyssal ! J’entre dans un monde totalement inconnu et mystérieux, le décor est époustouflant, coloré, riche en formes et en textures. La lumière du soleil se reflète dans l’eau limpide et ondule sur les coraux jaune, bleu, violet… Ca grouille de vie partout autour de moi : étoiles de mer, poissons, oursins, coraux, tortues…  je me sens toute petite face à ces différentes espèces de toute sorte vivant ensemble en toute quiétude. Tout est déstructuré,  flashy, fluo, mais tellement calme et apaisant. Je me sens privilégiée et chanceuse d’assister à ce balai sous marin, comme si les poissons m’autorisaient à découvrir leur monde secret…

 

 

Devant tant de beauté, l’homme doit rester humble et réaliser qu’il a tout à apprendre de la nature et de son pouvoir créateur. L’exemple des rizières de Batad nous montre qu’il est possible de vivre en symbiose avec notre environnement, en le transformant sans le détruire. Voyager, c’est le meilleur moyen de se perdre pour mieux se retrouver, de sentir l’inspiration dans les choses simples : la nature, les rencontres, les échanges : l’ouverture sur le monde et les autres.

 

2 Comments
  • Anne-Sophie

    5 mai 2018 at 12 h 03 min Répondre

    Super bien décrit ???????? Ça me donne envie d’aller aux Philippines !!! Merci pour ce partage

  • Cyril

    6 août 2018 at 17 h 35 min Répondre

    superbe ton site!

Post a Comment

10 + 19 =